Anatomie urbaine, 12 photo-maps
Show Room CA, Paris 2004

Topographie autobiographique du métro parisien. 100 x 75 cm.

Chaque rencontre a son lieu. Se substituent aux noms des stations les prénoms de l'histoire privée.
Chercher la République, 2003
Anatomie urbaine, 2003. 36 x 17 cm.
Agitation urbaine, 2003. 100 x 75 cm.
Parité inégale. 2003. 100 x 75 cm.


Les stations du métro comportent 10 noms de temmes pour 150 noms d'hommes. loutes ces femmes participent de la mythologie latente chretiente/revolution qui traverse ainsi le sous-sol parisien..
Héros et immortels métropolitains, 100 cm x 75 cm.

Ventre et cité ouverts ; les spectateurs de théâtre anatomique de Vésale et les voyageurs souterrains aux heures de pointe.
Les seuls noms retenus sont ceux des héros et des célèbres immortalisés par leur station.
Jérusalem, anatomie urbaine, 2004
Chercher le ciel, 100 cm X 75 cm.

Y., traumatisé, dessine un ciel de bas en haut, vertical. A Jérusalem la population circule en bus. Les corps déchiquetés font partie de l'anatomie urbaine. 
Parcours d'enfance, 100 cm x 75 cm. 

Sur une carte blanche, vierge de noms, un enfant dessine une maison blanche. L'hôpital psychiatrique Maison Blanche possède un immense pavillon-atelier « d'art brut ». C'est « le seul habitat » à avoir pénétré le sous-sol métropolitain. 

Série de douze plans



« Le sous-sol urbain demande à être interrogé comme témoignage d'une mythologie latente*. » Il est la matrice d'une civilisation au travail, ses strates synchronisent des temps hétérogènes, l'Histoire et les histoires traversent les épaisseurs. L'autre ville sous la ville a ses propres circuits, routes, couloirs, galeries, impasses et carrefours.

* Georges Didi-Huberman, « Ninfa moderna. Essai sur le drap tombé ».
Le sous-sol vu sous l'angle physiologique, en termes d'organes, de champs d'entrailles et d'artères ensevelies.

Flux et reflux des passagers souterrains. Chacun trace son parcours personnel, porteur – entre disponibilité et indisponibilité –  d'une attention flottante.

Je ne conduis pas, je circule en métro et me figure mentalement la capitale, ville de ma naissance, selon le tracé cartographié de son sous-sol.

Je pense et prévois mes trajets en fonction de ses réseaux enfouis. La carte du métro est devenue ma mémoire synthétique et visuelle de Paris.

Les planches anatomiques de Vésale constituent la topologie des connections entre les organes. Anatomie urbaine consiste à croiser les visions cartographiées, abstraites, de ces savoirs physiologiques et géographiques, anatomie et cité. Mêler les plans et les temps de ces deux espaces intérieurs/enterrés, corps et métro.

En extraire les contenus mythologiques, sociologiques voire anecdotiques. Il est encore question de sous-sol, de latent, de caché. D'ouvrir et de couvrir.
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