Chaque rencontre a son lieu. Se substituent aux noms des stations les prénoms de l'histoire privée.
Les stations du métro comportent 10 noms de temmes pour 150 noms d'hommes. loutes ces femmes participent de la mythologie latente chretiente/revolution qui traverse ainsi le sous-sol parisien..
Ventre et cité ouverts ; les spectateurs de théâtre anatomique de Vésale et les voyageurs souterrains aux heures de pointe.
Les seuls noms retenus sont ceux des héros et des célèbres immortalisés par leur station.
Y., traumatisé, dessine un ciel de bas en haut, vertical. A Jérusalem la population circule en bus. Les corps déchiquetés font partie de l'anatomie urbaine.
Sur une carte blanche, vierge de noms, un enfant dessine une maison blanche. L'hôpital psychiatrique Maison Blanche possède un immense pavillon-atelier « d'art brut ». C'est « le seul habitat » à avoir pénétré le sous-sol métropolitain.
Série de douze plans
Le sous-sol vu sous l'angle physiologique, en termes d'organes, de champs d'entrailles et d'artères ensevelies.
Flux et reflux des passagers souterrains. Chacun trace son parcours personnel, porteur – entre disponibilité et indisponibilité – d'une attention flottante.
Je pense et prévois mes trajets en fonction de ses réseaux enfouis. La carte du métro est devenue ma mémoire synthétique et visuelle de Paris.
Les planches anatomiques de Vésale constituent la topologie des connections entre les organes. Anatomie urbaine consiste à croiser les visions cartographiées, abstraites, de ces savoirs physiologiques et géographiques, anatomie et cité. Mêler les plans et les temps de ces deux espaces intérieurs/enterrés, corps et métro.
En extraire les contenus mythologiques, sociologiques voire anecdotiques. Il est encore question de sous-sol, de latent, de caché. D'ouvrir et de couvrir.